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Le prunier
Juillet
Splendide grâce à ses fleurs au printemps et son feuillage à l'automne, le prunier vous garantit des récoltes abondantes de prunes. Il est ainsi à la fois un fruitier et un arbre très ornemental. Sa floraison est en effet très généreuse au début du printemps et ses fruits, les prunes, sont prisées, consommées fraîches ou transformées en confitures, liqueur, pâtisseries ou encore en fruits secs comme les pruneaux d'Agen.
Le prunier produit des fruits charnus, riches en vitamine B et en calcium ainsi qu'en sels minéraux. On peut distinguer deux grandes familles de prunes : les mirabelles, par leur couleur jaune orangé, et les quetsches, remarquables par leur couleur bleue. Quant à la variété utilisée pour élaborer le fameux pruneau d'Agen, il s'agit de la prune d'Ente.
Fruitier de petite taille (3 à 8 m), le prunier pousse sous tous les climats tempérés et supporte des températures négatives jusqu'à -17 °C. Sa floraison très décorative a lieu en mars ou avril. Les fleurs blanches apparaissent sur les rameaux de l'année précédente. Selon les variétés, les prunes arrivent à maturité entre fin juin et septembre.
Si vous ne plantez qu'un seul prunier, choisissez une variété autofertile. L'idéal, afin de stimuler la pollinisation et donc la fructification, est de mélanger les variétés. Rappelons que pour les fruitiers, la meilleure période de plantation est l'automne (c'est là que les conditions de reprise au printemps sont optimales).
Il existe plus de 300 variétés cultivées de prunes. Citons parmi les principales catégories :
- Les quetsches, contenant peu de jus et très sucrées.
- Les mirabelles, avec une chair ferme et sucrée.
- Les reines-claudes, plus grosses que les mirabelles, avec un goût fin, souvent très sucrées.
- Les pruniers japonais surtout utilisés en production intensive.
- Les prunelles, poussant sur des arbustes épineux, le plus souvent sauvages.
Pour la petite histoire, la prune faisait partie, à la Renaissance, des fruits les plus appréciés. L'une des variétés prit alors le nom de « reine-claude », en l'honneur de l'épouse de François 1er qui s'en délectait.